Programmes transversaux


L’UR s’est dotée de deux programmes transversaux qui visent à construire des connexions permanentes entre les collègues des différents pôles et à susciter des projets structurants interdisciplinaires.

"Archives et Humanités Numériques" (AHN)

Responsable : Pascal Lecroart
Ce programme transversal a une double origine. D’une part, il hérite des travaux sur les archives et le numérique communs aux anciennes équipes ATST et Laseldi, qui ont fusionné en 2012 pour constituer l’UR ELLIADD.  D’autre part, par le biais de ce programme, l’UR a répondu favorablement à la suggestion du comité de visite HCERES 2016.
Sur le plan scientifique, le programme considère que le numérique n’est pas un simple outil au service des archives et des documents. Il modifie fondamentalement leur statut épistémique, leurs usages et leur exploitation en sciences humaines. En cohérence avec cette position, le programme stimule toute réflexion théorique (e.g. redéfinition du statut ontologique d’archives, sources primaires vs. secondaires), méthodologique (e.g. analyse du rapport traditionnel entre le travail archivistique et le travail de recherche, référencement et indexation), applicatif (Web sémantique, conception de l’interface de consultation et visualisation).
À ce jour, le programme AHN, auquel participent environ 20 chercheurs de l’UR, s’est principalement centré sur les modalités d’indexation et les modalités de consultation des archives, comme, par exemple, dans la plate-forme FANA (https://fanum.univ-fcomte.fr/fana/) et le « Fonds numérique d’archives Jean-Luc Lagarce » (https://fanum.univ-fcomte.fr/lagarce/). Ce programme, 


"Innovations pour l’éducation" (SÉISM)

Responsable : Denis Pasco
Ce programme transversal, né en 2016, s’inscrit dans la continuité des recherches menées par ELLIADD dans le cadre d'un ancien programme scientifique nommé « Sciences de l’Education et Numérique » (SEN). Le programme contribue à décloisonner les recherches des membres de l’UR et porte sur les “Innovations pour l’Éducation : Étude et Modélisation des Écosystèmes”, dont l’acronyme “SÉISM” veut traduire la métaphore du séisme que provoque le numérique en éducation.
Grâce aux échanges produits lors des séminaires mensuels, les participants au programme SÉISM déposent régulièrement des projets lors des AAP à l’échelle nationale (ANR LabCom, lauréat 2021 avec l’entreprise régionale Allucyne ; AAP DEFFINUM 2021), de la COMUE UBFC (1 contrat doctoral obtenu en 2018, 1 thèse soutenue en 2021, 1 dont la soutenance est prévue en 2022) et par des thèses non financées (2 en cours). Le programme SÉISM a tissé également des liens forts avec des partenaires internationaux (Université de Sherbrooke, Canada ; Université d’Adélaïde, Australie).
Environ 30 chercheurs participent à ce programme, qui a l’objectif d’étudier les transformations engendrées par le numérique dans l’éducation, en lien avec la FR-EDUC et avec le service de la formation continue universitaire SUN-IP.